La Chine a tenu une conférence nationale sur la prévention et le traitement du chikungunya, une maladie virale transmise par les moustiques, appelant à des mesures décisives pour lutter contre la maladie.

Il a été souligné lors de la réunion la nécessité de renforcer les efforts pour évaluer les risques épidémiques, sauvegarder la santé de la population et assurer la stabilité économique et sociale globale, selon un communiqué publié mercredi sur le site Internet de la Commission nationale de la santé.

Il a été appelé lors de la réunion à surveiller et à émettre des alertes précoces concernant la maladie via plusieurs canaux afin d'empêcher sa propagation et les cas importés connexes.

Il a été souligné lors de la réunion la nécessité de déployer les efforts visant à améliorer l'assainissement environnemental et la désinfection dans les zones à haut risque, ainsi que sur les mesures scientifiques et efficaces de prévention contre les moustiques et les stratégies répulsives.

Les hôpitaux et les établissements de santé sont invités à renforcer le contrôle sur la qualité des tests pertinents et la gestion des services ambulatoires et d'urgence afin d'assurer un dépistage précoce et un traitement approprié de la maladie et de réduire au maximum les cas graves ou les décès.

Il a été également souligné lors de la réunion l'importance d'une éducation sanitaire et d'une diffusion d'information fiable afin de renforcer la confiance de la population dans la lutte contre la maladie.

Le chikungunya est une maladie infectieuse aiguë causée par le virus chikungunya, dont les symptômes cliniques comprennent de la fièvre, des éruptions cutanées et des douleurs articulaires. Le virus se transmet à l'homme par les piqûres de moustiques infectés.

Du 20 au 26 juillet, 2.940 nouveaux cas locaux ont été signalés dans la province chinoise du Guangdong (sud). Selon les autorités provinciales chargées de la prévention et du contrôle des maladies, les cas signalés sont bénins et aucun cas grave ou mortel n'a été recensé à ce jour.